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Aidez-nous à procurer la téléréadaptation cardiaque aux patients africains
11/12/2025
Chaque année, 120 000 personnes en France sont victimes d’un infarctus. Grâce à la réadaptation cardiaque, il est possible de mieux comprendre sa maladie, d’adopter un mode de vie plus sain, de suivre correctement ses traitements et de réduire significativement le risque de complications. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la réadaptation cardiaque peut réduire le taux de mortalité de 42 % à 36 mois.
Aujourd’hui, le Dr Kamel Abdennbi, cardiologue et chef du service de réadaptation cardiaque à l’Hôpital Léopold Bellan de la Fondation Bellan, souhaite étendre ce bénéfice aux pays africains, grâce à la téléréadaptation > Découvrez ce programme en vidéo
Un programme de réadaptation cardiaque accessible, adapté aux ressources locales et simple à utiliser grâce à une application mobile multilingue.
Comment fonctionne la téléréadaptation ?
Le patient commence par un bilan médical à l’hôpital. Si son état le permet, un programme personnalisé est mis en place, incluant des activités physiques simples, des conseils pour arrêter de fumer, une éducation thérapeutique sur la prise des médicaments, ainsi qu’un suivi régulier via l’application mobile. Cette technologie permet aux médecins de suivre les patients à distance et d’adapter le programme en fonction de leurs progrès.
Déjà expérimentée en France auprès de plus de 580 patients, la téléréadaptation a montré un taux d’observance de 85 % et une satisfaction de 94 %. Le projet débutera à Dakar avec 400 patients et vise à réduire la mortalité de 30 % et les réhospitalisations de 20 %, tout en restant financièrement accessible.
Pourquoi votre soutien est essentiel
Pour passer de la phase de conception à sa mise en œuvre concrète, ce projet nécessite un budget initial de 300 000 euros. Cette somme permettra de lancer la première expérimentation au Sénégal et d’adapter les outils au contexte local.
Ensemble, changeons des vies
Soutenir ce projet, c’est agir pour réduire les inégalités de santé. C’est permettre à des centaines de patients de retrouver une vie plus sûre, plus active et plus autonome.